Définition de la croyance
Avant de pouvoir analyser pleinement le terme «croyance», nous devons déterminer son origine étymologique. En ce sens, il faudrait établir qu’il vient du latin, et plus précisément de ce qui serait la somme du verbe credere , qui peut être traduit par «croire», et du suffixe – entia , qui est équivalent à «qualité d’un agent».
La Real Academia Española (RAE) définit la croyance comme le assentiment ferme et la conformité à quelque chose . La croyance est l’idée qui est considérée comme vraie et à laquelle on attribue tout le mérite d’être vraie. Par exemple : «La croyance des chercheurs est que la fille est vivante quelque part dans le pays» , «Personne ne peut contester la croyance d’une mère, mais les preuves indiquent le contraire» , «Dans les moments les plus difficiles, je maintiens mes croyances» .
Une croyance peut être considérée comme un paradigme qui est basé sur la foi , puisqu’il n’y a pas de démonstration absolue, de base rationnelle ou de justification empirique pour le prouver. C’est pourquoi la croyance est associée à la religion , à la doctrine ou au dogme : «Selon la croyance de mon peuple, les êtres humains ont d’innombrables vies qui se succèdent selon le karma» , «Je ne peux pas soutenir une initiative qui est contraire à mes croyances chrétiennes» , «Nous devons respecter ceux qui ont des croyances différentes des nôtres» .
La formation d’une croyance naît à l’intérieur d’une personne (elle se développe à partir de ses propres convictions et valeurs morales), bien qu’elle soit également influencée par des facteurs externes et l’environnement social (pression familiale, groupes dominants, etc.).
Lorsqu’on parle de croyances, il faut souligner l’existence d’une grande variété de celles-ci. Ainsi, par exemple, nous trouvons ce que l’on appelle les croyances globales, c’est-à-dire les idées que nous avons sur des aspects tels que la vie, l’être humain ou le monde.
Cependant, il existe aussi des croyances sur l’origine de quelque chose, sur les causes ou sur la signification.
Il est également important de noter que, en règle générale, les croyances peuvent être soit limitantes, soit responsabilisantes. Les premiers sont identifiés comme ceux qui nous rendent incapables de penser ou d’agir d’une certaine manière dans une situation spécifique.
Ces derniers, en revanche, ont pour but d’améliorer notre estime de soi et notre confiance en nous, car ils contribuent essentiellement à renforcer nos capacités. De cette façon, ils nous donnent la sécurité et l’initiative pour pouvoir mener certaines actions face à des événements spécifiques qui se présentent.
Il est possible de distinguer entre les croyances ouvertes (qui admettent la discussion sur la base d’une analyse logique et rationnelle) et les croyances fermées (qui ne peuvent être discutées que par une autorité). Dans le premier groupe, on peut citer les croyances scientifiques , car toute personne capable de démontrer le contraire est en mesure de réfuter une croyance. Parmi les croyances fermées, les plus courantes sont les croyances religieuses (qui émanent d’une divinité et sont administrées par un petit nombre d’élus).
Il est également important d’établir que l’Église catholique soutient l’ensemble des piliers et des croyances dans la figure de Dieu le Père, dans l’existence de la Trinité, dans le Saint-Esprit…