Signification des grues
Que sont les grues :
Le mot pran désigne l’utilisation d’un argot non quotidien, qui est couramment utilisé dans les prisons de l’État vénézuélien, d’où l’utilisation du mot pranes, pour désigner les dirigeants négatifs qui gardent le contrôle d’une prison, qu’il s’agisse d’une prison, d’un établissement pénitentiaire ou d’un lieu de détention d’un groupe de détenus, qui sont condamnés ou en attente de jugement et, dans de nombreux cas, en attente de jugement.
Selon des sources non officielles, ils ont donné la connotation au mot pran, pour identifier chacun des acronymes de ce mot, qui P pour détenu, R pour haut, A pour tueur et N pour né. Le Pran est celui que l’on trouve dans une prison fermée et emprisonnée, qui a été ou est achevé, et plus effrayant encore est un meurtrier né , c’est-à-dire qu’il est né meurtrier, ce qui signifie qu’il n’a aucun scrupule ni sentiment moral au moment d’exécuter ou de prendre la vie d’une autre personne.
Le pran d’une prison est le patron et le chef négatif des prisonniers, c’est-à-dire qu’il est celui qui contrôle où les prisonniers dorment, quel type de nourriture ils mangent, s’ils peuvent utiliser un téléphone portable ou Internet pour communiquer avec l’extérieur ou l’utilisation d’une sorte d’arme à l’intérieur de la prison, ce qui génère une dépense pour le prisonnier, qui est détenu, mais cela devient un revenu pour le leader négatif, ce qui génère évidemment un profit pour lui et son groupe, ce qui fait de lui le chef de la prison et avec lequel il en garde le contrôle, puisque c’est lui qui est chargé de verser ou de soudoyer les militaires et les fonctionnaires de l’État qui permettent l’entrée de ce type de matériel de communication, de divertissement et même d’armes.
On dit aussi qu’il existe plusieurs types de prans au sein d’une même prison, selon la zone que la prison contrôle ou qui lui ont été délégués par le pran principal, auquel on donne également le surnom de pape car ils définissent le leader du christianisme, à l’exception du premier qui a une connotation négative et criminelle.
On dit aussi que les prans maintiennent un contrôle interne des prisons, mais il y a ceux qui disent que ce pouvoir de contrôle va au-delà des barreaux des prisons, car il y a des opinions qui indiquent que les prans possèdent tellement de pouvoir qu’ils peuvent même contrôler la nomination ou la révocation des directeurs généraux des prisons, ceci en vertu du lien qui existe entre ces dirigeants négatifs et les dirigeants politiques du gouvernement actuel.
De même, il existe des cas dans lesquels le pran contrôle les actes criminels de certaines zones spécifiques du territoire national. Ainsi, si le véhicule de quelqu’un est volé, il peut être retrouvé s’il annule la rançon et parvient à la coordonner avec le pran, puisque ce dernier peut retrouver la voiture et la restituer après avoir payé le montant établi.
Le chef pran ou négatif d’une prison ou d’un pénitencier, a également un nombre indéterminé de personnes dans les locaux de la prison qui sont responsables de sa sécurité personnelle, portant les armes les meilleures et les plus sophistiquées, qui lui permettent de garder le contrôle sur les autres détenus qui sont moins bien armés ou dans des conditions désavantageuses, d’où ces personnages en charge de la sécurité de ce chef négatif sont appelés lucero , car en plus de prendre plusieurs tours de garde afin de ne pas perturber la sécurité du pran et de faire face à toute attaque surprise de l’ennemi, ils exécutent également les ordres du pran lorsqu’ils décident qui doit être exécuté ou punissent simplement ceux qui ont enfreint les règles établies par le chef négatif.
Ainsi, le pran contrôle les finances de la prison, étant chargé de collecter les amendes pour le maintien en vie d’un prisonnier, pour les privilèges, pour les visites, pour la bonne nourriture ainsi que pour l’entrée des armes dans la prison, et ensuite le prisonnier distribue les bénéfices avec ses partenaires, après avoir effectué les paiements respectifs aux fonctionnaires du gouvernement, ce qui lui permet de continuer à garder le contrôle de l’enceinte de la prison, devenant ainsi une sorte d’autorité ad hoc au sein de celle-ci, et n’étant révoqué que par la mort lors d’une confrontation avec un autre gang criminel qui veut devenir un leader au sein de la prison et pour lequel il devra faire face à un large arsenal et au pouvoir que détiennent Pran et ses alliés.
C’est ainsi que sont actuellement gérées les prisons du territoire vénézuélien, pour lesquelles il suffit de faire une visite ou simplement d’écouter les témoignages des membres de la famille, des amis et des visiteurs qui fréquentent régulièrement ces prisons dans l’espoir qu’un jour ils sortiront indemnes de ce trou dans lequel se trouvent pour l’instant les personnes privées de liberté par l’État vénézuélien, pour confirmer les cas, les modalités et les fonctions que les prisons et leurs collaborateurs peuvent exercer.
Ce terme est actuellement largement utilisé dans les prisons vénézuéliennes, cependant, c’est un concept qui prend de plus en plus de force et d’application dans les pays voisins tels que la Colombie et certains autres pays d’Amérique latine.