13 caractéristiques du communisme
Le communisme est une doctrine idéologique, politique, économique et sociale qui propose l’égalité des classes sociales par la suppression de la propriété privée, l’administration des moyens de production par les travailleurs et la répartition équitable des richesses. Parmi les principales caractéristiques du communisme, tant idéologiques que pragmatiques, on peut citer les suivantes :
1. elle est basée sur la doctrine marxiste
Carl Marx et Friedrich Engels sont les idéologues de ce modèle de pensée. Ensemble, ils ont rédigé et publié en 1848 le Manifeste communiste . Marx a approfondi son approche dans son ouvrage fondateur, The Capital , publié en 1867. De ses approches, différents courants de la pensée marxiste ont émergé et plusieurs régimes politiques de type communiste ont été générés, comme ceux de l’ex-URSS, de Cuba, de la Chine et de la Corée du Nord, entre autres.
2. né comme critique du capitalisme
Le communisme est né comme une critique du capitalisme libéral développé en Europe depuis la révolution industrielle, qui avait signifié la transformation des modes de production et, par conséquent, de l’ordre social. Ces changements comprennent : la consolidation de la haute bourgeoisie comme classe dominante, l’émergence de la classe ouvrière ou du prolétariat, la massification de la société, l’absolutisation du capital comme valeur sociale et l’approfondissement des inégalités sociales.
3. Introduit les concepts de structure et de superstructure
Selon Marx et Engels, on peut distinguer une structure et une superstructure dans la société capitaliste. La structure serait composée de la société et de l’appareil productif. La superstructure correspondrait aux institutions qui contrôlent l’imaginaire social (la culture) et justifient l’inégalité, comme l’État (capitaliste), le système éducatif, les institutions académiques, la religion, etc.
4. Elle se justifie par le principe de la lutte des classes
Le communisme se justifie par l’existence de la lutte des classes et la nécessité de parvenir à l’égalité socio-économique. Si la haute bourgeoisie possède les moyens de production, le prolétariat est la force de travail et est subordonné au pouvoir de la première.
Le communisme affirme que sous le capitalisme, le prolétariat n’a aucun contrôle sur les moyens de production, sur les produits qu’il fabrique ou sur les profits générés par son travail. Cela conduit à l’exploitation, l’oppression et l’aliénation. Il y a donc une tension inhérente au système qui doit être libérée par la révolution et l’établissement d’un nouvel ordre.
5. Comprend l’aliénation comme un problème social
Le communisme soutient que l’aliénation est un problème social et non pas strictement individuel. Elle y voit la naturalisation et la justification idéologique de l’inégalité sociale, de l’exploitation et de l’oppression. L’aliénation, selon le communisme, est promue par la culture dominante et est responsable du manque de conscience du prolétariat sur sa condition, ce qui favorise la perpétuation du système capitaliste. La révolution vise donc à éveiller la conscience sociale.