Signification de la résurrection
Qu’est-ce que la Résurrection :
Le mot résurrection vient du latin resurrectio, qui signifie se relever, ressusciter ou se relever à nouveau. Ce mot désigne l’action et l’effet de se lever, de revenir à la vie en vainquant la mort.
La croyance en la résurrection est liée à l’interprétation ancienne du comportement solaire, qui naît et meurt chaque jour, pour renaître le lendemain.
la résurrection est une figure récurrente dans la littérature de l’Antiquité. Il est attribué à un mystère des dieux, réalisable uniquement par eux. La connaissance de la puissance de la résurrection est interdite aux êtres humains. Cette idée est commune à différents systèmes de pensée et de foi.
La résurrection dans la culture hellénique
Dans la mythologie grecque, la résurrection est présente à travers l’histoire d’Asclépios ou Spitalio (nom romain). Asclépios avait appris à maîtriser l’art de guérir les malades au point de ressusciter les morts. Zeus, préoccupé par le bouleversement de l’ordre des choses et craignant de partager son savoir avec les humains, le frappa d’un éclair.
Des traces de la croyance en la résurrection se trouvent également dans les «mystères d’Eleusis», une ville de la Grèce antique.
La résurrection dans la culture persane
Le zoroastrisme ou mazdéisme, une religion monothéiste née en Perse (Iran), contient des éléments de la croyance en la résurrection, d’où ils seraient apparemment venus dans la pensée juive, ainsi que l’idée d’un messie, du jugement dernier, du paradis et de l’enfer.
La résurrection dans la culture juive
Dans le cas des Juifs, la résurrection n’était pas une croyance répandue chez tous les croyants, mais chez certains groupes. Elle est liée au désir de restauration d’Israël et a été prêchée par le parti des Pharisiens, confrontés par leur tradition aux grands prêtres ou aux Sadducéens.
Pour les Pharisiens, après la fin des temps, le peuple juif verrait la gloire de Dieu se manifester par la restauration d’Israël sur la terre, et permettrait aux morts de ressusciter pour profiter de cet événement pendant un certain temps.
En ce sens, les Pharisiens auraient, dans une certaine mesure, un élément commun à discuter avec Jésus. D’autre part, les Sadducéens ou les grands prêtres non seulement ne croyaient pas à la résurrection, mais ne croyaient pas non plus à la vie éternelle, c’est pourquoi il était si important pour eux de jouir de la bénédiction de Dieu dans la vie.
La résurrection de Jésus
Ceux qui représentent aujourd’hui la foi la plus répandue dans la croyance en la résurrection sont les chrétiens. Pour les croyants, Jésus serait ressuscité trois jours après avoir été crucifié et enterré. Ce serait le signe sans équivoque de la divinité de Jésus. De la foi en sa résurrection, on peut voir le mouvement des apôtres et la propagation du christianisme dans le monde entier.